Chirurgie vasculaire

Spécialités chirurgicales

L’activité du service se décompose en trois parties :

  • Traitement des pathologies artérielles occlusives ou anévrysmales
  • Traitement de l’insuffisance veineuse superficielle (varices)
  • Confection et entretien des abords vasculaires pour hémodialyse (fistule artério-veineuse, cathéters d’hémodialyse)

Au total, l’équipe chirurgicale réalise 700 interventions par an. La durée moyenne de séjour toutes interventions confondues est de 3 jours.

Une astreinte spécialisée est assurée 24h/24 tous les jours de l’année avec un chirurgien vasculaire sénior et un interne.

Responsable médical de pôle
  • Dr EricBELTRAND
  • Chef de service
  • Dr PiervitoD'ELIA
  • Cadre supérieur de santé
  • NathaliePOULAYN
  • Cadre de santé
  • Marie-HélèneSANFILIPPO
  • Informations pratiques / hospitalisation

    Contact
    03 20 69 45 67
    Lieu

    Hôpital Chatiliez : Rez-de-Chaussée - 3eme étage

    Informations pratiques / Consultations

    Contact
    03 20 69 41 36
    Lieu

    Hôpital Chatiliez : Rez-de-Chaussée Haut

    Pathologies Prises en charge

    Les pathologies artérielles

    Elle se divise en deux grands groupes : la pathologie artérielle occlusive et la pathologie artérielle anévrysmale.

    Pathologie artérielle occlusive

    Les rétrécissements ou occlusions des artères sont liés à de nombreux facteurs de risques : tabac, diabète, hypertension artérielle, âge… Les conséquences sont variables en fonction de l’artère touchée :

    • Accident vasculaire cérébral dans le cadre de l’atteinte des carotides
    • Difficultés à la marche ou douleurs, lors de l’atteinte de l’aorte et des membres inférieurs
    • Dysfonctionnement d’organes ou douleurs abdominales lors de l’atteinte des artères digestives ou rénales

    L’ensemble de ces pathologies est traité dans le service, de la façon la moins invasive possible :

    • Chirurgie des carotides et des troncs supra-aortiques 
    • Les revascularisations des membres inférieurs essentiellement par les angioplasties percutanées et les techniques directes peu invasives.
    • Les revascularisations rénales principalement par angioplastie percutanée
    • Les revascularisations digestives comprenant les angioplasties percutanées et les techniques chirurgicales directes

    Ces types d’interventions peuvent être réalisés dans le cadre d’une hospitalisation programmée ou hospitalisation en urgence.

    Pathologie artérielle anévrysmale

    Un anévrysme correspond à une dilatation d’une artère (aorte, artères fémorales, artères poplitées, carotides). Le risque principal pour les anévrysmes de l’aorte est la rupture, aboutissant à une hémorragie interne gravissime. Le but du traitement de cette pathologie est d’éviter cette complication, en excluant l’anévrysme. Ceci peut se faire de deux façons :

    • La chirurgie conventionnelle avec ouverture de l’abdomen et remplacement de l’aorte malade par une prothèse (pontage)
    • La chirurgie endovasculaire, avec implantation d’une endoprothèse, introduite via les artères fémorales. Cette technique mini-invasive permet de traiter l’anévrysme sans incision chirurgicale, tout en réduisant la durée d’hospitalisation. Cette technique sera envisagée en première intention.

    L’acquisition récente d’un amplificateur de brillance motorisé, combinant des outils et des techniques d’imagerie de dernière génération aux installations du bloc opératoire rend les interventions moins traumatiques, il permet d’opérer des patients fragiles qui n’auraient pas pu être traités par les méthodes chirurgicales classiques. Il permet aussi de diminuer l’irradiation mais également l’injection d’iode, nécessaire à la vision des vaisseaux, mais toxique pour les reins. Enfin, la qualité de l’imagerie permet de réduire la durée d’intervention, au bénéfice du patient.

    Les pathologies veineuses  (varices)

    Insuffisance veineuse superficielle

    L’insuffisance veineuse superficielle représente un véritable enjeu de santé publique, puisqu’elle touche environ 25% de la population. Ses symptômes sont variables, mais peuvent devenir véritablement invalidants, altérant grandement la qualité de vie des patients atteints. Son origine principale est héréditaire, avec des facteurs favorisant comme la grossesse, la sédentarité, le surpoids et certains métiers à risque nécessitant une station verticale prolongée.

    Les modalités de traitement sont nombreuses et reposent sur une étroite collaboration entre angiologues et chirurgiens. Les 10 dernières années ont été marquées par l’essor des techniques endo-veineuses. L’équipe possède une grande expertise dans ce domaine, réalisant environ 150 interventions de ce type par an, à l’aide de ces techniques mini-invasives en première intention.

    Elles consistent à détruire la veine de l’intérieur par une sonde de laser ou de radiofréquence, sans pratiquer d’incision chirurgicale. Cette sonde est introduite grâce à une ponction de la veine réalisée sous échographie, permettant de traiter la veine sur toute sa longueur.

    Un échomarquage est réalisé la veille de l’opération par le médecin vasculaire qui suit le patient. L’intervention, qui dure entre 30 minutes et une heure, se déroule en ambulatoire. Elle peut se réaliser sous anesthésie locale ou hypnose dans les cas simples, ou sous anesthésie générale dans les cas plus complexes. Les suites, grâce à cette technique, sont généralement moins douloureuses qu’avec la chirurgie conventionnelle. Elles permettent une reprise de la marche le jour même. Il sera prescrit à la sortie :

    • Le port de bas de contention uniquement la journée pendant 3 à 4 semaines
    • Une anticoagulation préventive (injections) pendant une durée de 5 jours, à domicile, afin d’éviter une phlébite post-opératoire

    Il est classique de constater l’apparition de petits hématomes en post opératoire. Il est conseillé d’éviter la station debout prolongée ou le piétinement dans les suites immédiates, ainsi que les sources de chaleur importantes (sauna… )

     

    Accès vasculaire pour hémodialyse

    Les pathologies entraînant un dysfonctionnement des reins sont nombreuses. Lorsque les reins deviennent inaptes à épurer le sang de ses déchets (insuffisance rénale terminale), il est nécessaire d’avoir recours à l’hémodialyse ou à la transplantation rénale. Cela représente environ 85 000 patients par an  en France. L’hémodialyse se fait via des cathéters ou via une fistule artério-veineuse. Cette technique consiste à connecter une artère et une veine afin d’augmenter le débit sanguin dans cette dernière.

    Sont pratiqués dans le service :

    • La confection des fistules artérioveineuses
    • L’entretien : désobstructions, réductions d’anévrysmes, réduction du débit, angioplasties et fistulographies
    • La pose de cathéters de dialyse (jugulaires)

    Cette activité est réalisée avec la collaboration des services d’hémodialyse du Centre Hospitalier de Mouscron et du Centre Hospitalier de Roubaix

    Techniques et examens Pratiqués

    • Chirurgie des varices classique, par laser ou radiofréquence
    • Revascularisation artérielle par technique mini-invasive (angioplastie et stenting) ou pontage
    • Endoprothèses aortiques
    • Mise en place d’accès vasculaires (PAC, Picline)
    • Créations et réfections de fistules artérioveineuses
    • Prise en charge d’infection de prothèse vasculaire en collaboration avec le CHU de Lille
    • Désobstruction des artères carotides

    Actualités du service

    Acquisition récente d’un laser endoveineux pour amplifier l’offre de traitement mini-invasif des varices

    Nos partenaires

    • CHU de Lille
    • Centre Hospitalier de Mouscron(Belgique)
    • Centre Hospitalier de Roubaix